Oui mais bio, sans les pesticides qui polluent à la fois les sols des zones intertropicales, la faune et la flore, puis les grains ensuite consommés par l’homme. Petit guide à l’usage des amoureux du café…
Le café est l’une des boissons les plus bues au monde, mais saviez-vous que le café est également l‘un des produits alimentaires les plus exposés chimiquement ? Les cultures intensives de café ont recours aux pesticides pour obtenir une croissance plus rapide. Des traitements phytosanitaires qui appauvrissent les sols des plantations, mais aussi tout leur environnement, provoquant la disparition des oiseaux et des insectes…
Un café bio s’il vous plait !
Le label bio garantit une culture du café sans additifs, ni produit chimique, faite de façon traditionnelle, à l’ombre, avec donc moins d’eau et qui fournit avec ces caféiers plantés aux côtés de grands arbres, un refuge pour bon nombre d’espèces animales. La culture bio maintient donc un sol humide, riche et fertile. La durée de vie d’un caféier bio peut atteindre 100 ans quant un caféier non bio ne peut produire correctement qu’une trentaine d’années.
Un café équitable, oui, mais pour qui ?
Un café corsé !
Moulu, en grain ou en dosette, le café se consomme après torréfaction. Cette transformation donne tout son arôme au café qui une fois grillé, passe du vert au noir. Un subtil mélange d’acidité et d’amertume avec un arrière goût d’astringence… Boisé, chocolaté, doux, épicé, corsé, les arômes sont infinis. Les grains sombres sont bourrés d’antioxydants, mais aussi plus amers, à vous d’en boire moins, mais mieux. Pour cela utilisez de l’eau purifiée ou distillée, le top étant de moudre soi-même son café et de le conserver dans un bocal en verre à l’abri de la lumière. Les cafetières manuelles, du type poussoir, délivrent un café excellent pour un coût moindre. Vous auriez tort de vous en priver !