La fin de l’année approchant, c’est le moment idéal de faire le bilan. Et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, 2023 n’a pas été si mal que ça ! Elle nous a effectivement réservé quelques bonnes surprises sur le plan de l’écologie, du bio et de l’environnement. (Re)découvrons ensemble les bonnes nouvelles de l’année 2023…
Malgré plusieurs ombres au tableau, l’année qui vient de s’écouler a été ponctuée d’heureuses initiatives qu’il nous semblait important de souligner ! Afin de nous mettre un peu de baume au cœur et de continuer sur notre lancée pour 2024, passons donc en revue tous les points positifs de ces douze derniers mois.
4 grandes avancées pour l’environnement
Une prime pour le covoiturage
Saviez-vous qu’il existait une prime versée par l’État, aux conducteurs choisissant de s’inscrire sur une plateforme de covoiturage ? Très logiquement intitulée « Prime de Covoiturage », cette dernière a été mise en place pour encourager un comportement plus éco-responsable lors de nos trajets quotidiens, et réduire le nombre de voitures sur les routes.
Afin de bénéficier de cette prime – qui se monte tout de même à 100 euros, il convient de remplir certaines conditions :
- Tout d’abord, le conducteur ou la conductrice doit être inscrit(e) sur une plateforme dédiée au covoiturage, agréée par l’État français – à savoir BlaBlaCar, Karos, Klaxit ou OuiHop’.
- Il ou elle doit également effectuer au moins trois trajets de covoiturage d’une distance minimale de 10km chacun, dans les deux mois qui suivent son inscription.
- Enfin, il ou elle devra faire ces trajets dans les régions éligibles, déterminées par l’État chaque année.
Si vous remplissez toutes ces conditions, vous pourrez faire une demande de prime auprès de votre plateforme de covoiturage. C’est cette dernière qui se chargera de vérifier votre éligibilité, et de transmettre votre demande à l’État. Si tout est ok, vous recevrez alors votre prime bien méritée de 100 euros, pour vos actions éco-citoyennes !
Petite précision : la Prime Covoiturage est destinée uniquement aux conducteurs, pas aux passagers et passagères participant au trajet. Elle est également limitée à une seule prime par personne et par véhicule.
La vaisselle jetable dans les fast-foods : c’est fini (ou presque) !
Vous l’aurez peut-être constaté personnellement : la vaisselle jetable dans les fast-foods a été remplacée par de la vaisselle réutilisable, des gobelets aux couverts, en passant par les emballages de burger et de frites. Une tendance qui a commencé à se mettre en place en 2020, après l’adoption de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire.
Cette initiative visant à réduire les déchets plastiques et à promouvoir le développement durable, est donc en train de faire disparaître peu à peu la vaisselle jetable et non recyclable des chaînes de restauration rapide. Depuis cette année, les fast-foods en France ne peuvent en effet plus distribuer de vaisselle en plastique, que ce soit pour les repas pris sur place, livrés, ou à emporter.
À la place sont en train d’être adoptées des alternatives plus durables, telles que de la vaisselle réutilisable et/ou compostable, fabriquée à partir de matériaux éco-responsables comme l’amidon de maïs, la canne à sucre ou encore les fibres de bambou. Si toutes les enseignes ne se sont pas encore complètement mises à la page, cela devrait être totalement le cas d’ici 2025.
Un bonus pour réparer au lieu de racheter
Mis en place pour encourager les consommateurs et consommatrices à réparer leurs biens plutôt que de les remplacer systématiquement par du neuf, le Bonus Réparation a pour but de lutter contre l’obsolescence programmée, tout en incitant les Français à avoir une consommation écologiquement responsable.
Prévu par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire depuis décembre 2022, ce bonus vous est accordé sous la forme d’une réduction immédiate de votre facture. Selon les cas, il peut s’agir d’un remboursement partiel ou total des coûts de réparation. Concernant plusieurs appareils électriques ou électroniques du quotidien, il s’étend également – depuis novembre 2023, aux textiles et aux chaussures !
Le Bonus Réparation s’applique uniquement à des produits non couverts par une garantie, et dont la réparation s’effectue chez un réparateur labellisé QualiRépar. Jusqu’au 31 décembre 2023, une cinquantaine de produits seront concernés, parmi lesquels des appareils d’entretien, de cuisine, du matériel de sport, du gros électroménager, des appareils image et son, des objets connectés, des téléphones, du matériel informatique, des instruments de musique ou encore du matériel de bricolage et de jardinage.
Double bonne nouvelle, dès le 1er janvier 2024, cette liste passera de 49 à 73 équipements éligibles, et continuera de s’allonger au fur et à mesure des années ! Les conditions à remplir pour obtenir le bonus seront quant à elles plus avantageuses qu’aujourd’hui. Vous pouvez retrouver toutes les informations juste ici.
Au-delà de son impact écologique évident – directement lié à la diminution des déchets et à la préservation des ressources naturelles, le Bonus Réparation vise aussi à promouvoir les compétences des petites entreprises et autres artisans locaux ! En plus de revaloriser vos biens, vous pourrez également soutenir l’économie locale de votre région…
Un compromis pour la restauration de la Nature
Suite à la COP15, des engagements historiques pour la biodiversité ont été pris à Montréal, et ce, après quatre ans de discussions. Ainsi, 195 États se sont engagés à lutter contre l’effondrement du vivant en prenant des « mesures urgentes », visant à protéger 30% de la planète, mais aussi restaurer 30% des écosystèmes détériorés et doubler les ressources destinées à la protection de la nature d’ici à 2030. Le but ? Stopper et inverser la perte de biodiversité que nous connaissons depuis plusieurs décennies.
Dans la continuité, l’Union Européenne est parvenue à un accord : le texte adopté – proposé en 2022, imposera aux États membres de mettre en place des mesures pour restaurer au moins 30% des surfaces terrestres et marines abîmées d’ici à 2030. Les 60% devront être atteints d’ici 2040, et les 90% d’ici à 2050. À noter que, selon Bruxelles, 80% des habitats naturels de l’UE ont été dégradés à cause de la pollution, de l’urbanisation et de l’exploitation intensive, et que jusqu’à 70% des sols sont en mauvaise santé.
Le Conseil Constitutionnel, quant à lui, a reconnu le droit des générations futures de prétendre à un environnement sain ! Ainsi, 45 pays se sont engagés à lever pas moins de 12 milliards de dollars pour « L’Initiative internationale pour les récifs coralliens ». Cette dernière vise à protéger les récifs gravement affectés par le changement climatique, la pollution et la surpêche. Ils sont en effet des écosystèmes vitaux pour la biodiversité marine, et la protection des zones côtières contre les tempêtes et l’érosion.
Les autres bonnes nouvelles de l’année 2023
- Selon une enquête de l’Agence bio, 95% des agriculteurs bio en France sont fiers de l’être ! 86% d’entre eux déclarent notamment qu’être en Agriculture Biologique contribue à leur bonheur… À noter également que les produits biologiques sont moins impactés par l’inflation actuelle, étant donné qu’ils nécessitent moins de produits pétro-chimiques. Comme quoi le bio est bénéfique à tous les niveaux !
- Au premier semestre 2023, la France a baissé de 4,3% ses émissions de gaz à effet de serre ! Selon le Citepa – organisme mandaté pour prendre ces mesures, cette diminution aurait été permise grâce à la douceur de l’hiver, ainsi qu’à l’inflation. Des chiffres encourageant, mais pas suffisants… d’où l’importance de continuer nos efforts pour les années à venir.
- La ville de Strasbourg a mis en place un programme visant à rendre le bio plus accessible – voire gratuit, pour les femmes enceintes. Une initiative permettant de promouvoir une alimentation saine pendant la grossesse, autant pour le bien-être de la maman que du bébé à naître, qui a rencontré un vif succès auprès des personnes concernées ! On espère que l’idée se développera dans d’autres villes.
Bonne année !